Le développement participatif, entre souhaits et réalité ( partie 1)
N ous entendons souvent des discours sur l’humanitaire et le développement qui malheureusement ne montrent qu’un seul aspect des choses. S’adressant en priorité au monde occidental dans lequel vit l’auteur, ces discours tentent de clarifier la relation aidant-aidé, sauveteur-sauvé, nous-eux. L’agent de développement devient un moralisateur pernicieux, roi de la vertu et défenseur des plus faibles. Ces discours ne sont-ils pas ceux d’un donnateur blasé des campagnes de publicité et de pétitions organisées par les organisations non gouvernementales en Europe ? Ne sont-ils pas les « sanglots d’un homme blanc D’après l’ouvrage Pascal Bruckner, Les Sanglots... » regardant les habitants du tiers-monde comme des moitiés d’homme, des enfants incapables de s’exprimer et de se défendre ? D'après le rapport sur le développement 2014 édité par la Banque mondiale, Combattre la pauvreté , est éloquent sur l’état des pays en voie de développement, où 3 personnes sur 4 , soit plus que