Les champs vidés de mains-d'œuvres
Avec tout son potentiel, nos terres vidées de ses jeunes... des mois après, ça ne se sent toujours pas dans les assiettes... et les jeunes sont encore déterminer à affronter ce que j'appelle le plus grand cimetière. Je suis actuellement dans L'ouest de la Côte d'Ivoire, le carrefour agricole du pays. On y cultive du café, du cacao, du riz, du manioc, du maïs...et j'en passe. Et malgré toutes ces ressources, cette région ne parvient pas à retenir sa jeunesse qui rêve de gagner sa vie en Europe. Résultat : les activités tournent au ralenti. Toutes les villes de l'ouest sont atteintes par ce phénomène '' l'immigration clandestine, la fuite de la main d'œuvre'' ICI les entreprises sont rares, et beaucoup de jeunes, peu enclins au dur labeur des champs ou trop peu qualifiés, se retrouvent sans emploi après leurs études. En attendant des jours meilleurs, ils vivent de petits boulots, comme la cabine téléphonique, la vente de téléphones