Les conditions de vie paysanne à l'épreuve du libéralisme
Depuis les années 80, l'agriculture familiale Ivoirienne est caractérisée par deux
décennies de détérioration généralisée des conditions
de vie des ruraux. Plus de 60 % des familles rurales vivent en
dessous du seuil de pauvreté avec un revenu
journalier moyen estimé à 563 FCFA (moins
de 1 $ / jour), plaçant ainsi la Côte d'Ivoire du rang
des pays les plus pauvres. Une décennie de politique dite libérale a marqué la Côte d'Ivoire et la tendance s’accélère et se généralise.
Ces politiques et stratégies agricoles ont été sous tendues par des mesures telles que le
désengagement de l'État, la privatisation, la
restructuration des entreprises publiques, la
libéralisation des prix et des marchés mais aussi par
la responsabilisation des agriculteurs.
Ces politiques n’ont pas bénéficié de façon opérationnelle au paysan, et n'ont
fait qu'aggraver les effets des politiques précédentes.
Elles continuent à être définies à un niveau très
éloigné du paysan depuis des bureaux climatisés. Aujourd'hui, pour la grande majorité des
paysans, l'agriculture est devenue une
activité non rentable et la pauvreté a littéralement
explosé en milieu rural.
…
Plutôt que de chercher à en renforcer l'efficacité, les politiques agricoles libérales des dix dernières années (stratégie de croissance accélérée ciblée sur des secteurs ayant un potentiel de forte croissance) reposent sur des options en faveur d'une agriculture d'entreprise bien sécurisée sur le plan foncier, orientée vers l'agro-alimentaire et l'exportation de produits frais , bénéficiant d'aménagements et recourant systématiquement aux technologies améliorées (chaînes motorisées, irrigation), portée par des détenteurs de capitaux professionnellement compétents. Dans cette vision, cette agriculture d'entreprise se substituerait à l'agriculture familiale qui nous nourrit.
Plutôt que de chercher à en renforcer l'efficacité, les politiques agricoles libérales des dix dernières années (stratégie de croissance accélérée ciblée sur des secteurs ayant un potentiel de forte croissance) reposent sur des options en faveur d'une agriculture d'entreprise bien sécurisée sur le plan foncier, orientée vers l'agro-alimentaire et l'exportation de produits frais , bénéficiant d'aménagements et recourant systématiquement aux technologies améliorées (chaînes motorisées, irrigation), portée par des détenteurs de capitaux professionnellement compétents. Dans cette vision, cette agriculture d'entreprise se substituerait à l'agriculture familiale qui nous nourrit.
MA VISION QUI EN A DÉCOULÉ
Cette vision repose d'abord sur une autre conception
de l'économique dite libérale:
- Une économie de promotion et non d'exploitation à des seules fins de recherche de profit. En effet, les actions économiques à promouvoir doivent d'abord permettre aux paysans de vivre correctement de leur activités dans les villages et d'avoir des perspectives d'avenir dans un monde rural sécurisé. Pour redonner l'espoir aux ruraux, il faudra que soient assurées les conditions d'un développement plus équilibré entre villes et campagnes garantissant le devenir à long terme de la communauté nationale.
- Une économie profitable qui assure un volume d'activité et des revenus suffisants aux ruraux en exploitant mieux les ressources de base des terroirs, en y apportant une valeur ajoutée et en diversifiant les activités agricoles et non agricoles par la reconstruction de "chaînes" de « production / transformation / commercialisation / services » qui permettra de relancer l'économie rurale.
- Une économie durable, soucieuse de la reconstitution des ressources naturelles et de l'entretien des mécanismes sociaux permettant de gérer un "vivre ensemble" solidaire.
- Une économie équitable (s'attaquant aux causes de la pauvreté des paysans et réduisant les inégalités) qui doit permettre à terme d'assurer au paysan un statut socioéconomique, une sécurité et des conditions de vie de même niveau que pour l'ensemble des citoyens. (…)
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, il faut réorganiser le monde paysanne et ses diverses organisations fonctionnelles qui ont un rôle déterminant à jouer pour construire, défendre et soutenir une forme de refondation de la société rurale en Côte d'Ivoire. Une bataille pour laquelle je compte bien m'engager
Bonjour tout le monde ici, je m'appelle Fumo Sadiku vivant à Malindi City au Kenya.Je veux en dire un peu plus sur un bon homme de cœur appelé Benjamin Breil Lee travaillant avec le service de financement en tant qu'agent de crédit, M. Benjamin Breil Lee m'a aidé à obtenir un prêt de 37.115.225.00 Shillings sur mon temps d'essayer d'essayer de me remettre sur pied pour élever mon entreprise, je sais qu'il y a certains d'entre vous ici qui ont des difficultés financières pour parler à M. Benjamin sur ce qui est l'application + 1-989-394-3740 Ou aussi avec son E personnel -mail sur 247officedept@gmail.com Je suis si heureux de ce qu'il a fait pour moi et pour son comptable bancaire ainsi que comptable Hernandez Lucas Merci beaucoup pour votre travail bien fait.
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