Se nourrir au scientifique, c'est comme couper la branche de l'arbre pour cueillir la mangue (Partie 1)
Dans ces petites boites, vous avez des graines de maïs teintés d'un rouge éclatant. S'ils ont désormais cette couleur, c'est parce que la machine vient d'y appliquer l'herbicide Strigaway.
Pour comprendre le fondement des propositions de nos scientifiques, nous vons invitons à effectuer un voyage en Afrique de l'est à la rencontre de la Plante parisite STRIGA.
La Striga ou les racines du mal
Striga est son nom scientifique, C’ est un genre de plantes holo-hémiparasites épirhizes de la famille des Orobanchaceae. La Striga est une plante parasite que l’on retrouve particulièrement en Afrique de l’Est, qui s’attaque aux racines de sa proie et lui pompe les substances nutritives et toute son énergie. Lorsqu'elle fleurit, elle ressemble presqu’à une rose. Mais les apparences sont trompeuses car cette plante parasite, qu'on appelle aussi herbe de sorcière, peut détruire des cycles entiers de récoltes. C’est une menasse pour les Agriculteurs.
C’est une très mauvaise herbe qui retarde la croissance des plantes, ce qui entraîne des plantes rabougries et flétrie. Striga infeste des cultures céréalières telles que le maïs, le millet, le sorgho et le riz pluvial.
Comment dommages Striga la céréale?
Striga se fixe sur les racines des plantes hôtes et les siphons les nutriments et l'eau destinés à la croissance des plantes. L'amenant à se faner, une cacarde qui entraîne des pertes de rendement. Les premiers signes d'attaques de Striga sont des feuilles pliées et le flétrissement même s'il n'y a suffi d'humidité du sol.
La chimie dit avoir la solution
Pour garantir les récoles des producteur en Afrique de l’Est, le chercheur Ulf Schlotterbeck se consacre à trouver un herbicide puissant. Pour découvrir ce qu’il propose nous vous conduisons en Allemagne, dans le laboratoire du groupe chimique allemand BASF.
Dans cette machine, deux kilos de graines de maïs sont engloutis. En quelques secondes, les grains jaunes ressortent teintés d'un rouge éclatant. S'ils ont désormais cette couleur, c'est parce que la machine vient d'y appliquer l'herbicide Strigaway.
Ulf Schlotterbeck est satisfait des premiers tests mais il veut encore perfectionner la technique de teinture. Car si l'herbicide en venait à se décoller de la graine, le maïs, en poussant, pourrait rapidement être attaqué par la Striga. « Les racines de la plante Striga s'attaquent directement aux racines du maïs, explique le chercheur. Cela veut dire que le Striga pompe les substances nutritives et l'énergie de la plante. Le Striga ne se contente donc pas seulement de lui prendre de la place ou de l'eau mais elle la contamine directement. »
Un champ de maïs attaqué par le parasite Striga
Des grains résistants au Striga pourraient donc apporter une solution durable à ce problème. Ils sont d'ailleurs déjà testés à 6 000 kilomètres du laboratoire allemand, au Kenya. Les agriculteurs utilisateurs le disent : « Lorsqu'ont sèment le maïs traité sur un quart de nos terres, on récolte beaucoup plus que sur l'ensemble de nos superficies. Cela nous montre que c'est vraiment une solution. »
Le striga est vraiment une solution pour garantir la production du maïs en Afrique de l’Est, disent nos scientifiques. Mais qui sont ceux qui sont victime des parasite Striga, n'y-t-il pas des inconvénéant environnementaux, économiques et sociaux. Selon des amis que nous avons eu en ligne, les premiers cas ont été découvert dans des fermes industrielles de la zone, c’est d’ailleurs sur ces grandes fermes qu’on rencontre ces problèmes. Pour eux, l'herbicide Strigaway est très cher pour nous et ils donnent trop d'instructions de sécurité pour son utilisation... nous-avons peur, ajoutent-ills.
MAIS attention aux produits toxiques !!!
Restez connecté, dans quelques jours, je vous explique que nous n'avons pas besoin d'utiliser les produits chimiques pour lutter contre le STRIGA sous le fameux prétexte de sauver les récoltes et dégrader consciemment notre sol qui constitue un élément fondamental de l'agrosystème...
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