Se nourrir au scientifique, c'est comme couper la branche de l'arbre pour cueillir la mangue (Partie 2)
Sous les fameux prétextes de nourrir 7 milliards
d’habitant ou de sauver des récoltes de ravageurs, des scientifiques conseillent
des produits chimiques intensifs aux paysans, dégradent consciemment notre sol
et polluent notre environnement pour des raisons plus capitalistes que sociales en
mon sens.
Les rendements pourraient certainement doubler grâce à ces nouvelles semences génétiquement modifiées. Et les producteurs peuvent être à l’abri des ravageurs et parasites de plantes en utilisant certaines solutions chimiques comme le Striga. De quoi assurer de meilleurs rendement et de meilleurs revenus. Cependant, ces discours à visage capitalistes que de vouloir faire croire au monde qu’il n’est pas possible de garantir la souveraineté et la sécurité alimentaire sans utilisation de produit chimique cachent des maux.
Ce dont nous parlons, n'est pas seulement un problème de l’offre, mais plus, un problème de faim et de nutrition, c’est un problème écologique. Les méthodes de production proposées par certains de nos scientifiques engagés, qui reposent sur l’utilisation abusive et gratuite des produits chimiques ont montré les limites. Ces méthodes de production non durable ont accéléré le changement climatique et la dégradation du sol, ils ont réduit nos réserves d’eau douce, ce qui menace aujourd’hui notre capacité à nourrir la planète. Au sein de la communauté scientifique le changement s’impose : il faut changer de méthode et tourner vers des outils qui permettent d’apprécier au mieux notre environnement.
Cultiver au scientifique c’est s’exposer à des risques
On conseil aux agriculteurs qui utilisent les herbicides et d’autres intrants chimiques de se laver les mains, de porter des gants lorsqu'ils sont en contact avec les produits chimiques, explique un agriculteur. Ces produits pourraient effectivement endommager les autres semences stockées dans les hangars et ont d’énorme effet n’efface sur la vie du sol et de sa biologie, mais nos chercheurs comptent bien dissiper cette crainte rapidement car ce qui compte vraiment se sont les chiffres (l’argent) et nos Etats s’y mettent et acceptent ces produits sur nos sols sans se soucier de notre santé et des générations à venir…. Ils nous présentent surtout un aspect positif des nouvelles graines, qui pourraient bientôt être semées dans nos champs pour produire de la nourriture pour la planète.
Lutte naturelle contre les attaques c’est possible ?
Des méthodes naturelles de lutte contre les attaques des plantes comme le Striga ont été utilisé en Afrique depuis la nuit des temps, avec un accent sur les pratiques agronomiques telles que l’association de culture, la rotation des cultures, les cultures intercalaires, l'utilisation de la matière organique, les jachères améliorées et un système de pushpull, la culture de la plante hôte résistance... Mais la technique qui va nous intéresser aujourd’hui c’est l’association de culture que certains appellent la technique de la MIPA, cette technique est considérée comme l’une des méthodes les plus accomplie de l’agriculture naturelle. Cette méthode consiste à cultiver en même temps trois différentes cultures. L’une sert de tuteur, et l’autre est un capteur d’azote pour le fixé aux pieds du tuteur. Ce deuxième est aussi un senteur de défense naturelle. La troisième est une plante qui rampe, elle sert à créer l’hombre pour conserver l’humilité du sol et a étouffer les ‘’mauvaises’’ herbes.
Ces trois cultures sont généralement de trois familles différentes de plante et avec des senteurs différentes et des attaques différentes. Ce qui permet de développer un système de défense naturelle contre les attaques. Vous avez ainsi des parcelles en parfaite santé et les résultats sont meilleurs.
L’agriculture naturelle peut permette l'augmentation et la stabilisation des rendements, réduire l’activité des ravageurs ainsi que l'amélioration durable de la qualité des sols. Différentes techniques sont proposées par l’agriculture naturelle dans le but de garantir aux paysans la souveraineté alimentaire. Ces techniques permettent de cultiver la même parcelle pendant plusieurs années consécutives et d’obtenir des niveaux de production des cultures vivrières stables pour faire face aux défis de nourrir le nombre croissant des populations.
On se demande alors pourquoi ces attaques et ravageurs persistent?
C’est simple, les méthodes de résistance naturelle n'ont pas été largement adoptées par les agriculteurs, probablement en raison des connaissances limitées du cycle de vie des attaques et énémies des plantes, le manque de terres pour la rotation des cultures, la méconnaissance de certaines techniques naturelles de lutte contre les ravageurs
Naturelle est mieux hoooo ‘’ Ce n’est pas parce que le crapaud ne mord pas, qu’il faut le mettre dans son caleçon’’. Mais restez connecté, dans trois mois, je vous amène à la découverte des familles de paysans en profondeur du pays qui font de très bon rendement et de meilleurs revenus sans produits chimiques...
Merci pour cet article qui vient montrer l'engagement vert des jeunes africains que nous somme. Pour vivre mieux demain, il faut combattre maintenant l'oppresseur capitaliste.
RépondreSupprimerA défaut développer tout ce potentiel que sommeil en nous, nous pouvons les partager à travers nos écrits... c'est une autre arme pour contribuer au changement vert. J'admire aussi ton engagement mon ami!
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