Et si la transformation de nos cultures nourricières était la solution


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Nous sommes tous d’accord sur un point : la transformation de nos produits est incontournable si nous voulons maîtriser la sécurité alimentaire dans nos pays en Afrique. 

En effet, si nous ne faisons rien pour valoriser  nos produits locaux, nous mangerons peut-être, probablement chinois, mais notre économie de ne connaîtra pas une croissance inclusive et notre sécurité alimentaire restera fragile.
Faire ce choix, c’est le choix de développer les productions agricoles locales et de les valoriser en les transformant. C’est le choix de créer des emplois vert et en grand nombre. C’est le choix d’innover en mettant sur le marché des produits sains et variés, accessibles au plus grand nombre et adaptés aux nouvelles habitudes de consommation.

Facteurs externes de l'agriculture Africaine
L'agriculture de l'Afrique regorge de promesses pour la croissance du continent et en matière de création d'emplois. C'est d'ailleurs elle qui emploie 65 % à 70 % de la main-d'œuvre africaine et équivaut à un tiers environ du PIB du continent. Représentant plus de la moitié des agriculteurs africains, les femmes produisent jusqu'à 90 % de la nourriture du continent. Aussi, promouvoir la production agricole et la sécurité alimentaire est-il l'un des moyens les plus efficaces pour générer une croissance inclusive et réduire la pauvreté. source BAD
Toutefois, « l'insécurité alimentaire actuelle à laquelle nos pays sont confrontés, est beaucoup plus le reflet de la vulnérabilité chronique de la région sur le long terme, que le résultat d'un choc soudain, ponctuel, comme une seule sécheresse en 2011 », a ainsi déclaré Chiji Ojukwu, directeur chargé de l'agriculture et de l'agro-industrie à la Banque africaine de développement.

Facteurs internes de l'Agriculture Africaine
Caractérisée par des capacités de stockage de l'eau réduites , le continent africain pâtit d’une sous-utilisation majeure de ses ressources hydriques, pourtant abondantes. Insuffisant, l’approvisionnement énergétique entrave quant à lui la productivité ainsi que le traitement et le stockage des produits agricoles. 
Le trop faible maillage des routes goudronnées et du réseau ferroviaire entraîne également de fortes pertes post-récolte, tout en restreignant l’accès aux marchés. Ces pertes post-récolte, très élevées, jusqu’à atteindre parfois 40 %, de la production agricole , sont dues principalement au manque de transports, de capacités de transformation, de structures de stockage, et à la faible accessibilité des marchés.
L'accès limité aux marchés financiers et au crédit, ainsi qu’à la technologie et aux intrants, érode la capacité de production des agriculteurs, en particulier des petits paysans, qui produisent pourtant l'essentiel de la nourriture sur le continent,
L'Afrique doit s'adapter au changement climatique. Bien que ce phénomène ne soit pas nouveau, l'agriculture africaine a du mal à s'y adapter, du fait notamment des faibles capacités du continent et de son retard technologique.
Moteur de croissance et de création d'emplois, le secteur privé occupe encore une place relativement modeste dans l'agriculture en Afrique. Les rendements limités et les risques élevés associés a priori à l’agriculture sont quelques-uns des défis qui doivent être surmontés.
S’agissant du régime foncier dans la plupart des pays, le cadre réglementaire, non seulement limite les investissements dans le secteur agricole (surtout pour les populations locales) et, partant, la productivité, mais alimente également le débat sur l’accaparement des terres.
le recours à des technologies innovantes sans tomber dans l'utilisation de variétés génétiquement modifié (OGM) ;
un enseignement technique de proximité avec des outils non formel, pour renforcer les compétences des jeunes et améliorer la disponibilité de la main-d'œuvre dédiée aux travaux à haute valeur ajoutée ;
Promouvoir les semences traditionnel et des technique traditionnel qui marche afin de rendre autonome les agriculteurs
créer une synergie entre producteur et cosommateur afins de renforcer les liens avec les marchés;
Dernier point mais non des moindres, les barrières commerciales créent artificiellement des “poches” de déficit et, a contrario, de surplus alimentaires, ainsi que des pertes, tant à l’échelle nationale que régionale. Une circulation libre et bon marché des produits alimentaires permettrait d’éviter de telles situations.

Notre vision

Afin de répondre à tous ces défis, nous encouragons la transformation agricole principalement par le développement des infrastructures et la commercialisation par un accès accrue aux marchés locaux, nationaux et régionaux.


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