Sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire: renforcer les connaissances des agriculteurs Ivoiriens pour une meilleure productivité









Alors que la Côte d'Ivoire dispose  suffisamment de ressources naturelle pour nourrir toute sa population, il en est encore incapable. Essentiellement pour des  problèmes de financements, l'absence de politique de valorisation du secteur, mais aussi pour les inégalités dans la répartition et la gestion des ressources, dont de nombreuses  jeunes et femmes sont victimes en zone rurale. 
Cette  situation qui peut évoluer...

Financer l’agriculture et surtout les jeunes entrepreneurs agricoles, un enjeu capital
Il est urgent de faciliter l’accès au crédit des producteurs en mettant des garanties en place qui sécuriseront les banques. Il faut aussi accompagner ces jeunes agriculteurs pour réduire le risque d’échecs. Pour cela, il faut soutenir les mécanismes d’assurance agricole et les circuits de commercialisation de même que le développement des chaines de valeurs agricoles. 
Et, pourquoi pas? se tourner vers un financement participatif citoyen pour amorcer des projets innovants, et gagner progressivement la confiance des financiers locaux.

Faciliter l'accès à l'information,  les échanges et la formation
En attendant que les pouvoirs publics mettent en place un véritable statut pour les agriculteurs (reconnaissance du métier, accès à la sécurité sociale…), il faut faciliter la création d’espaces d’échanges intégrés aux collectivités paysannes (espaces t'diligences collectives) et réduire ainsi le sentiment d’isolement en favorisant les échanges.
Cette échange peut même s'étendre aux semences et matériaux agricoles. Les partage de matériel qui repose sur la fonctionalité de l'outil est un alternative pour l'Afrique en général et la Côte d'Ivoire en particulier pour rentre accessible à tous les outils agricoles.
D’ores et déjà, il est possible d’accompagner la formation continue des producteurs, de renforcer ainsi les savoirs par le partage de connaissances et la mise à disposition de ressources éducatives gratuites.  Je fais un clin d'oeil à l'aîné Delmas pour travail hautement apprécié qu'il accompli avec sa platforme ICT4Dev que je vous invite à visiter (good leader job). 
Aussi, c’est dans cet objectif de vulgarisation de bonnes pratiques pour renforcer la productivités de agriculteurs paysans que nous avons lancé le programme Grainothèque qui travail à documenter les bonnes pratique et savoir locaux liée à l'agriculture pour les vulgarisés sous licence libre. Par le biais de banque de semences et ses espaces de travail collaboratif à travers le pays.

Renforcer la participation des femmes dans le secteur agricole: un défis pour un développement agricole plus durable et plus résilient face aux crises d'insécurité alimentaire
Le développement agricole vise avant tout l’accroissement de la productivité et du rendement et se combine avec la conservation des ressources naturelles, la création d’emplois et l’amélioration du niveau de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Pourtant, force est de constater que les programmes et politiques de développement ont contribué à accentuer la paupérisation de millions d’individus ou n’ont pas réussi à promouvoir une amélioration du niveau des individus. En Côte d’Ivoire, la pauvreté touche pratiquement toute la population rurale avec cependant une plus grande acuité chez les femmes.
Les causes fondamentales de la persistance de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire chez les femmes rurales et, par extension pour leur famille, sont interdépendantes. 
Il s’agit :
  1. Du manque d’accès des femmes aux ressources et aux facteurs de production, aux services sociaux, agricoles et commerciaux et l’absence de leur contrôle;
  2. Du sur ou sous-emploi et l’inégalité en matière d’emploi et de rémunération;
  3. De leur exclusion des processus de décision et de formulation des politiques, principalement en ce qui concerne l’amélioration de la productivité et la gestion des ressources naturelles;
  4. En fin de la législation défavorable et/ou discriminatoire à leur égard.

S’attaquer à ces problèmes est fondamental afin d’améliorer les conditions de vie des familles et atteindre les objectifs relatifs à la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et le développement durable. 

Promouvoir une agriculture circulaire et naturelle
L'agriculture circulaire est une idée pour un avenir véritablement  pour une agriculture durable qui fonctionne sans déchets, en symbiose avec notre environnement et des ressources. Un avenir où chaque produit agricole  est soigneusement aligné, de sorte que la sortie d’un processus nourrit toujours l’entrée d’un autre. Plutôt que de voir des déchets d'aliments ou aliments  indésirables comme «déchets». Dans l’agriculture circulaire chaque déchet  devient des matières premières, des nutriments pour un nouveau cycle de production. Ce qui va considérablement réduire la demande en engrais pour les paysans et impulser un pratique agricole plus saine et plus naturelle, mois coûteuse pour l'agriculteur
Afin l'économie agricole doit se fondé sur la fonctionnalité, la Grainothèque soutien ce concept du matériel libre dans le secteur agricole. c'est à dire au lieu de vendre le matériel agricole, vendre plutôt les services qu'ils rendent aux agriculteurs. Ainsi les matériaux agricoles seront moins chers et accessibles à tous puisque on ne les achèterait plus, mais la collectivité pourra les louer au fournisseur qui reste responsable de la maintenance. C'est un système qui privilégie l'usage et l'efficacité pour maintenir dans le circuit des matériaux précieux grâce à la réparation et la remise à neuf.


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