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La lutte intégrée contre les ravageurs : cas des cultures à effets pièges et répulsives

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Cet article vous donne des technique pour lutter biologiquement contre les ravageurs en introduisant des cultures pièges ou répulsives à proximité d’une culture ou intercalée avec celle-ci. Ces plantes pièges sont capables d’attirer les ravageurs, le plus souvent des insectes, et ainsi de les détourner de la culture principale. Cela permet de limiter les dégâts causés par les ravageurs dans les parcelles, avec un minimum de recours aux intrants chimiques. Les avantages de la technique Cette technique permet de Limiter l’invasion et la propagation des ravageurs dans les cultures, en préventif. Son Coût peu élevé des diverses techniques. Elle N’est pas néfaste  pour l’environnement et nécessite peu de main-d’œuvre et de temps de travail Peut-on combiner les plante pièges et répulsives La combinaison des plantes auxiliaire est une bonne alternative de la lutte intégrée contre les ravageurs, elle permet de développer l’effet « push-pull » dans les cultures. La technique est

Caractéristiques morpho-pédologiques et potentiels d’un sol de bas-fond secondaire développé à Danané

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A  Danané comme dans plusieurs zones agricoles en Afrique de l’Ouest, bas-fonds sont souvent considérés comme des zones fertiles, bien que n’étant généralement pas suffisamment utilisés. Aussi, pour mieux comprendre les phénomènes qui s’y déroulent et connaitre les bas-fonds dans ces zones, in faut étudier les caractérisations morpho-pédologique et physico-chimiques des sols de bas-fond en vue de déterminer les potentiels agronomiques réels de ces bas-fonds. Pour une riziculture durable dans l’agro-écologie de Danané, nous avons observés les caractérisations morpho-pédologique des sols de bas-fonds. La Méthodologie utilisée dans le cadre de notre étude est le Test du bocal d'eau (méthode approximative).   Il s'agit de placer une ou deux tasses de sol sec dans un bocal en verre transparent d'environ 1 litre et d'ajouter de l'eau jusqu'à ce qu'il soit presque plein. On agite ensuite vigoureusement le mélange pendant quelques minutes, puis on laisse repo

La Côte d'Ivoire: le pays ne réussit pas à se nourrir lui-même, pourtant il demeure un pays agricole

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Les importations de produits alimentaires n'ont cessé de progresser depuis l'Indépendance de la Côte d'Ivoire. La situation alimentaire s'est ainsi dégradée de façon continue, et la Côte d'Ivoire fait partie des pays, par tête d'habitant,  les plus dépendant sur le plan alimentaire en Afrique de l'Ouest. Cette situation est due à l'augmentation de la population, mais également à l'urbanisation et au changement des comportements alimentaires qu'elle a induits. Ceci a provoqué une forte progression de la consommation céréalière à laquelle l'agriculture familiale a cherché à s'adapter en inversant la proportion de sa production céréalière, mais cela n'a pas suffi pour assurer l'autosuffisance alimentaire nationale du fait que la production nationale n'ait pas suffisamment augmenté, ait été trop irrégulière pour suivre la demande, ou encore n'ait pas correspondu aux nouvelles demandes liées à l'évolution des comportem

Les conditions de vie paysanne à l'épreuve du libéralisme

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Depuis les années 80, l'agriculture familiale Ivoirienne est caractérisée par deux décennies de détérioration généralisée des conditions de vie des ruraux. Plus de 60 % des familles rurales vivent en dessous du seuil de pauvreté avec un revenu journalier moyen estimé à 563 FCFA (moins de 1 $ / jour), plaçant ainsi la Côte d'Ivoire du rang des pays les plus pauvres. Une décennie de politique dite libérale a marqué la Côte d'Ivoire et la tendance s’accélère et se généralise. Ces politiques et stratégies agricoles ont été sous tendues par des mesures telles que le désengagement de l'État, la privatisation, la restructuration des entreprises publiques, la libéralisation des prix et des marchés mais aussi par la responsabilisation des agriculteurs. Ces politiques n’ont pas bénéficié de façon opérationnelle au paysan, et n'ont fait qu'aggraver les effets des politiques précédentes. Elles continuent à être définies à un niveau très éloigné du paysan depuis des bur

Un ministère pour la rizicultutre: mon avis d'agripreneur

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Jadis autosuffisante, la filière rizicole peine aujourd’hui à suivre le rythme de la consommation du pays. C’est ainsi que, pour pallier les failles de la mise en œuvre des différentes stratégies nationales, garantissant l’autosuffisance alimentaire qui implique d’ importants budgets alloués  à la filière, le gouvernement a choisi de créer un nouveau ministère en charge de la filière Riz. Cependant, l’autosuffisance contemporaine en riz pour la Côte d’Ivoire relève-t-elle aujourd’hui plus d’une démarche stratégique ou opérationnelle ? Un programme national d’investissement agricole Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi 22 novembre 2017 la mise en œuvre d’un deuxième Programme national d’investissement agricole (PNIA2) couvrant la période 2018-2025 d’un coût total estimé à 11 905 milliards de FCFA par la voix du ministre Bruno Nabagné Koné, jadis porte-parole du gouvernement. Le PNIA2, qui s’inscrit dans la suite logique du PNIA 1 (2012-2016), couvre plusieurs sous-

Les champs vidés de mains-d'œuvres

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Avec tout son potentiel, nos terres vidées de ses jeunes... des mois après, ça ne se sent toujours pas dans les assiettes... et les jeunes sont encore déterminer à affronter ce que j'appelle le plus grand cimetière. Je suis actuellement dans L'ouest de la Côte d'Ivoire, le carrefour agricole du pays. On y cultive du café, du cacao, du riz, du manioc, du maïs...et j'en passe. Et malgré toutes ces ressources, cette région ne parvient pas à retenir sa jeunesse qui rêve de gagner sa vie en Europe. Résultat : les activités tournent au ralenti. Toutes les villes de l'ouest sont atteintes par ce phénomène '' l'immigration clandestine, la fuite de la main d'œuvre'' ICI les entreprises sont rares, et beaucoup de jeunes, peu enclins au dur labeur des champs ou trop peu qualifiés, se retrouvent sans emploi après leurs études. En attendant des jours meilleurs, ils vivent de petits boulots, comme la cabine téléphonique, la vente de téléphones

La théorie de la croissance appauvrissante dans le secteur agricole Ivoirien

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Grâce à son secteur agricole, la Côte d’Ivoire jouit d’une croissance soutenue, cependant elle continu de présenter des niveaux extrêmes d’inégalité et de pauvreté. 1er producteur mondial de cacao, 1er rang africain et au 7e rang mondial des producteurs de caoutchouc naturel. 1er exportateur africain d’huile de palme, 2e exportateur africain de bananes, 1er exportateur africain de mangues. Et une production vivrière qui représente plus de 10,7Mt par an constituée essentiellement des tubercules (49% d’igname, 21% de manioc 6,4% de riz, 5,9% de maïs …). Cependant, les conditions de vie des familles paysannes se sont détériorées et le taux de pauvreté a continué d’augmenter. Et l’on continu de se demander pourquoi ? En effet, malheureusement, l'Etat est plus préoccupé par son gain sur les exportations brutes de matières premières des paysans que sur leurs revenus. Sachant que les surproductions conduisent à la détérioration des prix. L’Etat se contente de s’enrichir s

La grainothèque aide à réinventer l'Agriculture paysanne

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